Lorsque l’idée d’une brochure de l’activité, regroupant ce que l’on pourrait appeler, le passé, le présent, l’avenir, s’est concrétisée, il nous est apparu indispensable et nécessaire d’écrire l’histoire et l’évolution des PGA. Pari un peu fou, peut-être, mais néanmoins réalisable.
C’est ce que l’on a fait ou tenté de faire lors de l’édition de la première brochure. Reprise sans modification dans la seconde.
L’activité étant en perpétuelle évolution, il nous semble important de continuer à retracer cette évolution. En évitant, autant que faire ce peut, les redits et les répétitions.
En se retrouvant indépendant, après avoir coupé le cordon ombilical avec la commission fédérale de gymnastique, mais porteur d’expérience et de vécu, l’activité s’est attachée à mettre en place de façon progressive et améliorable :
1°) des critères commun d’évaluation, beaucoup plus généralistes dans le jugement des productions pour ce qui concerne la partie compétitive (au sens de recherche de titre) de l’activité.
2°) une gestion, non plus basée sur la délégation de pouvoir, mais facilitant la participation effective de tous.
Pouvant favoriser la responsabilisation et la prise de responsabilités. C’est une démarche novatrice mais difficile à laquelle l’activité se confronte, car grande est la tentation de revenir à « l’ancien temps », tant sur le mode de prise de décision que sur celui de juger les productions. L’activité à une envie, une grosse envie, celle d’être une activité à la fois, physique, sportive, artistique, à part entière et non pas un simple rassemblement, sous un même vocable, dans un même lieu, au même moment, d’une multitudes d’activités.
C’est dans cette optique que l’activité a œuvrée et continue d’œuvrer. Cette vision expliquant la modification perpétuelle de l’activité et de ses pratiques.
Comment faire progresser et évoluer les PGA ?
De tout temps cette question s’est posée, plusieurs solutions ont été mises en avant :
Mais très peu de clubs ont « joué le jeu » ce qui n’était pas les conditions idéales pour progresser véritablement. De plus ces actions n’ont pu s’inscrire dans la durée et donc avoir le rayonnement souhaité.
Nous pensions, à cette époque là, que le travail technique en commun pourrait être bénéfique pour tous, nous sommes nous trompé ? Faut-il persévérer davantage pour motiver, inciter chacun à ne pas rester bloqué sur ses acquis, mais au contraire s’ouvrir à la comparaison des connaissances réciproques.
Bousculer les habitudes de chacun est une difficulté importante pour ceux et celles qui ont envie de faire bouger les certitudes. Notre progression passe indubitablement par :
Nous avançons beaucoup, au niveau des valeurs FSGT l’aspect convivialité.
Concrètement, qu’est-ce que la convivialité, qu’est-ce qu’être convivial ?
L’organisation de journées festives et / ou de soirées dansantes permet-elle de dire que nous développons de la convivialité ?
Alors que :
Méditons sur cette définition du dictionnaire sur la convivialité
« Ensemble des rapports des personnes, d’un milieu social entre elles et face à ce milieu »
Il est certain que des progrès sont à faire pour arriver au but recherché. L’activité s’y emploi sans renier le passé et en innovant, inventant.
Ce n’est certainement pas sur les formes qu’il faut agir, la journée ou la soirée dite conviviale n’est que le moyen, mais sur l’état d’esprit qui, même si l’évolution de notre société ne s’est pas faite toujours dans le bon sens, est sensiblement le même. Beaucoup plus individualiste qu’associatif.
Si l’on se réfère à la géographie FSGT (la France FSGT) on se rend compte que ...
... très peu de régions développent l’activité PGA :
?Ile de France ;
?PACA ;
?Midi Pyrénées ;
?Alsace au travers d’un seul club.
... sur 70 comités existants seuls 9 de ces comités ont une activité PGA plus ou moins importante. 2 grands pôles PGA existent :
?Sur le comité 93 avec 14 clubs référencés ;
?Sur le comité 13 avec 10 clubs référencés.
Cette mise en évidence, démontre qu’un « chantier » important attend l’activité dans le domaine du développement.
Depuis qu’elle existe elle a toujours gardé l’appellation de championnat / festival.
Championnat pour la confrontation avec d’autres, dans la recherche d’une consécration, une reconnaissance, un titre.
Festival pour le plaisir de se produire sans cette pression inhérente au championnat.
Démontrant par là qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre les différentes formes compétitives ou non.
Depuis 1990, année de référence, puisque c’est la fin de l’épreuve sans quotas, notons une participation importante :
?60 clubs ont participé à un moment donné aux PGA ;
?25 à 31 clubs ont eu une participation régulière par saison.
Que deviennent les autres ?
Si l’on s’appui sur l’étude du groupe APEX (DIRE n°19 de juin 86) on constate
?Les années 80, où l’on repère une montée constante des participant(e)s et un pic en 1985 (1000) considéré à cette époque là comme un marathon insupportable.
?Un brutal coup d’arrêt, semble t-il en 1986 et 1987. A Beaucaire en 1987 n’ont participé que 392 personnes.
?La progression a repris en 1988 et n’a jamais cesser, malgré les quotas mis en place après 90.
Plus aucun championnat / festival n’a eu une participation inférieure à 700 participant(e)s.
?En 2001 lors du championnat de Villepinte, la participation à connu un nouveau pic de progression, sans toutefois remettre en question le système mis en place.
Le système de récompenses à lui aussi évolué.
1°) Même si cela figure encore sur le règlement les palmes ne sont plus délivrées car sujettes à caution et n’étant souvent pas le reflet de la réalité.
2°) Progressivement nous avons octroyé
?Des médailles aux participant(e)s des équipes 1ères, 2èmes, 3èmes, symbolisant l’engagement et la performance individuelle ;
?Des coupes aux équipes championnes, vice championnes et arrivées troisièmes si obtention du pourcentage nécessaire, symbolisant l’exploit collectif, l’engagement de chacun au service de tous.
?Des diplômes à la production championne, attestant du titre conquis, du savoir exercé.
L’alternance d’organisation Paris / Province mets en évidence un « rétrécissement » entre les écarts de participation, selon que l’épreuve se déroule sur « Paris » (forte participation) ou en province (participation plus restreinte).
Dans le même temps il y a une fidélisation certaine des clubs envers l’activité, s’appuyant sur des clubs historiques des PGA.
En 2003 un pas supplémentaire, en ce qui concerne les catégories de productions, a été franchi, par l’adaptation généralisée du terme expression pour toutes les catégories en lieu et place du vocable utilisé précédemment (acrobatie, ensemble gymnique, création Originale, etc.) avec dans le même temps la réécriture des contenus de ces catégories. Tout ceci étant mis en place pour, comme citer en début, faire de l’activité PGA une activité à part entière et reconnu comme telle.
En ce qui concerne les catégories d’âges nous maintenons toujours 4 catégories, mais en ayant introduit une modification en ce qui concerne la plus petite de ces catégories. Nous sommes revenu de moins de 12 ans à moins de 13 ans.
Tous ces remodelages prouvent que l’activité n’a encore pas trouver sa véritable voie et que le besoin de réflexion est encore important.
L’activité n’en est qu’au début de son histoire en tant que PGA et son épreuve phare en est l’exemple vivant.