« Mobilisation pour la participation à la réussite des Jeux Olympiques Paris 2024 et pour atteindre l’objectif de trois millions de pratiquants supplémentaires», c’est le message du ministère des sports pour inciter le mouvement sportif français à coopérer à la réussite des jeux. Au-delà de ce discours intéressant pour nos clubs, nous ne pouvons que constater son décalage politique, en subissant la baisse de 22% des financements du CNDS.
Les craintes de la FSGT ne s’arrêtent pas là. La gouvernance des CDOS et CROS pénalise, dans ses modes d’élection, les fédérations affinitaires. Un sportif issu de fédération affinitaire serait-il différent d’un sportif issu d’une fédération délégataire ? Nous revendiquons une place égale dans le mouvement sportif pour co-construire les politiques publiques sportives dans l’intérêt général de nos publics.
Nous sommes, en outre, convaincus que seul le service public du sport est garant du bon usage de l’héritage des jeux annoncé par le comité d’organisation des Jeux Olympiques Paris 2024. Faisant le constat de la fin des contrats aidés, de la réduction des crédits d’état fléchés vers les collectivités territoriales, de la diminution des moyens du CNDS, nous commençons à redouter que ces jeux ne servent pas le sport pour tous, mais fasse plutôt la part belle aux sponsors.
J-Y Fauchon, co-président de la FSGT13