La formation d'initiateur de ski de randonnée s'est déroulée du 13 au 20 février 2021 au gîte du Lauzet
à Le Monétier-les-Bains). Les candidats ont rempli deux conditions :
Le contenu de la formation d'initiateur de ski de
randonnée est défini par un référentiel. Outre
la validation des compétences des candidats, elle permet
une mise à jour des connaissances. Cette formation donne
accès au Brevet fédéral de ski de randonnée.
Sa validation définitive reste du ressort des responsables
de club en fonction de l’implication des initiateurs dans
la dynamisation de cette activité.
Certains débutants ont des compétences avérées
pouvant déboucher sur une formation future.
Un bilan de la course est systématiquement réalisé de retour au gîte.
Le dernier jour du stage, les débutants, répartis en deux groupes, ont réalisé une course en totale
autonomie. Les encadrants les suivaient sans intervenir sauf demande particulière.
Un temps ensoleillé a permis de réaliser des courses tous les jours avec une interruption le jeudi pour la
r éalisation d’une série d’ateliers pratiques sur le terrain.
Sur le terrain :
Réalisation de courses (préparation et conduite) en situation avec les débutants et/ou avec les formateurs.
Au départ de la course une vérification des DVA en émission et réception est systématiquement effectuée.
Les sorties font l’objet d’une analyse avec la méthode 3x3 de prévention des risques. D’autres méthodes
de réduction du risque (MDR, MRE) sont également utilisées.
Les vérifications des conditions de sécurité (météo, terrain, participants) sont effectuées lors de la
préparation de la course, au départ de la course puis pendant celle-ci.
Le dimanche 14 février, la sortie était commune à tous les groupes. Ceux-ci se composaient d’initiateurs
et de débutants pour une prise de contact. Puis les formateurs ont demandé aux initiateurs de mettre en place un atelier de recherche de victime
d’avalanche et de faire une coupe du manteau neigeux pour observer sa structure et sa solidité.
A la fin du séjour, un bilan collectif du stage a permis aux participants de faire part de leurs remarques.
Un entretien individuel a servi d'évaluation pour les stagiaires mais également un moment d'échange avec
les débutants.
Entretien du matériel : réparation de la semelle des skis, fartage à chaud, présentation du contenu d’une
trousse de réparation (indispensable dans le sac). Par manque de locaux appropriés, cet atelier n’a pas
permis une bonne mise en situation de fartage et de rebouchage.
La crise sanitaire a rendu difficile l’organisation de cette formation.
L’incertitude sur la tenue de la formation a duré jusqu’au dernier moment. Il a fallu gérer plusieurs
désistements de dernière minute.
Tous les participants ont passé un test PCR 72h maximum avant le début du stage. Les masques étaient
utilisés hors de la salle de réunion.
Isabelle et Marc, les propriétaires du gîte, ont mis à notre disposition une grande salle pour nos réunions
dans un bâtiment voisin. A plusieurs reprises, nous avons échangé des informations lors de la préparation
du stage. Leur aide nous a été précieuse.
Les participations financières des comités AURA, Isère, Paris et la CFME ont fortement contribué à
faire baisser le coût du stage pour les adhérents.
Les discussions qui résultent des exposés s’avèrent toujours
très riches. Les thèmes abordés ont souvent trouvé une
application sur le terrain (méthodes de réduction, orientation, BERA...)
Le niveau général des stagiaires - technique ou d’encadrement -
était de qualité.
La question de l’attention des initiateurs pendant la course a donné lieu à quelques mises au point.
Inciter à observer des pentes, la surface du manteau neigeux, gérer la progression et le stress des
débutants mais également adapter sa vitesse de descente en fonction du groupe contribuent à rassurer les
débutants. Trop de bavardages peuvent nuire à cette attention.
Les stagiaires doivent attirer l'attention des débutants sur :
Le débat sur la place des adhérentes comme initiatrices dans
les clubs. Cette discussion, spontanée, a permis aux participantes
et aux participants de réfléchir sur les raisons du nombre moins
important de femmes que d’hommes qui initient au ski de
randonnée dans nos clubs et ce malgré une dynamique des clubs
FSGT. Outre les raisons sociétales, les femmes auraient un peu
t endance à se mettre en retrait dans une activité « technique ».
Encourager la discrimination positive dans les clubs en organisant
des sorties entre adhérentes pourrait contribuer à rétablir un
équilibre ? Cette question mérite d’être abordée dans nos clubs.
Le stage retire une réelle plus-value du regroupement de candidats de différentes régions (Isère et
l'Ile-de-France). Cela permet des échanges sur les pratiques dans des contextes différents. Si en Isère les
sorties se font souvent à la journée, les Franciliens doivent prévoir une logistique importante : réunion de
préparation, recherche d’hébergement et de transport, Coop Alpi pour le matériel...
Les « murs » deviennent des lieux d’échange pour inciter les adhérents à faire du ski de rando.
Les sorties donnent lieu à des comptes-rendus mis en ligne sur les sites des clubs.
D’autres questions abordées
A quel moment cesse-t-on d’être débutant ? Apprendre pour transmettre. Se gérer pour prendre des
initiatives. Engagement et déblocage. Comment donner envie ?