Bien que l'info sur l’existence de ce rassemblement ait très peu circulé dans les clubs, les initiés y sont revenus et de nouvelles têtes sont apparues.
Sur la quinzaine entre juillet et août et même plus, par petits groupes d’affinités (voitures) ou individuels (train, voire en vélo: chapeau!) se sont croisés ou succédé une bonne trentaine de participants de différents clubs soit : Cimes 19, Grimp13, ESC15, Vertical 12, Roc14, ASGB, ASNC, 4+ de Vitry (venu également en nombre mais auto-organisé). La durée de chaque séjour étant élastique, elle variait globalement entre quelques jours et deux semaines.
Les coins d'ombre étaient pris d'assaut par les autres campeurs. Les arbres disponibles manquants, il fut difficile d'installer une bâche mais nous avons quand même réussi ce qui nous a permis à la fois de nous préserver des grosses chaleurs et d'un éventuel orage.
Le coin de prédilection fut à proximité du Parking du Sélé où petites et grandes tentes purent se regrouper. Tarif acceptable : près de 8€ la nuit par personne, voiture incluse, avec douches, mêmes chaudes.
Très bonne ambiance, notamment au coin du feu le soir, ou sous la bâche lors de la grosse rincée; apéros...(chut) !
Les topos sortis, les échanges sur les grandes voies réalisées ou en projets ont permis la constitution de cordées également en inter-club... et d'un niveau qui tape au delà du 6 !
De très belles réalisations par les grimpeurs, mais pour les garder en mémoire, une liste des nombreuses voies grimpées à créer, serait incitative pour l'année prochaine.
Néanmoins il s'avère que si la transition de la falaise d'une longueur aux grandes voies est maîtrisée, pour ce qui concerne le passage aux grandes voies alpines de très grandes longueurs, qui se situent plus à l'intérieur du massif des Écrins, ce changement de paradigme n'a rien d'évident et a posé évidemment quelques problèmes pour certains forts grimpeurs dont il faut tirer des enseignements pour les prochains camps.
Par contre est à observer une attirance de quelques-uns pour de l'alpinisme de haut niveau, avec de belles courses à leur actif : comme quoi la diversité des pratiques, bien que le problème des transitions de l'une à l'autre ne doit pas être sous-estimé, peut se retrouver dans un même lieu comme ici à Ailefroide dont l’intérêt géographique n'est plus à démontrer (tout comme d'autres lieux privilégiés) pour un camp d'été multi-activités.
La plupart des participants (ceux qui se sont listés, faut aller à la pêche pour les autres) vont donc continuer par internet les échanges en vue de préparer 2016 et de raconter leur 2015.
Momo (qui n'a plus mal aux pieds.…)