Le 10 octobre dernier a été organisée une troisième action anti-érosion sur le site de l’Elephant. Coordonné avec l’ONF, ce projet a également pu bénéficier d’un soutien financier du Cosiroc (dont la FSGT est membre). L'article ci-dessous est un bilan qui vise à servir de base aux prochains projets d’action anti-érosion.
La préparation du projet
Cette action anti-érosion s’est inscrite à la suite de deux autres actions anti-érosion déjà menées sur le site de l’Elephant par François Louvel. Comme les précédentes, l’objectif était de compléter un dispositif de protection déjà mis en place par l’ONF, à savoir :
Une demande de subvention auprès du Cosiroc a permis de faire financer un soutien logistique au projet de 215€, comprenant :
Une visite sur site avec l’ONF était absolument nécessaire pour préciser les actions à mener et a pu se tenir le 5 octobre. Le projet a été précisé :
Le déroulement de la journée anti-érosion
Au total, une trentaine de bénévoles ont participé à la journée. L’ensemble des points vus avec l’ONF ont pu être traités. Et à la fin de la journée, tous les participants étaient enchantés… et vannés !
Dans le détail, la journée s’est développée ainsi…
Vers 9h, un premier groupe d’une dizaine de personnes est arrivé pour repérer les lieux et installer un point de ralliement. Composé de quelques chaises et d’une tente, c’était le lieu de rendez-vous pour les temps de pauses (pique-nique, goûter, …).
A partir de 10h30, les bénévoles sont arrivés et plusieurs groupes ont été formés :
A 13h30, après un pique-nique reconstituant, de nouveaux groupes se sont formés :
Vers 16h30, l’ensemble des points à traiter étaient achevés et les participants en ont profité pour grimper, randonner (sentier bleu), courir… ou juste se reposer en prenant le goûter. Il était prévu que la journée s’achève vers 17h30, heure à laquelle tout le monde a commencé à ranger les affaires et repartir.
Conseils pour les prochaines actions anti-érosion
Pour la préparation du projet, un agent de l’ONF a été récemment embauché pour améliorer la coordination et le suivi des projets bénévoles. Il s’agit de Yann Nadal (yann.nadal@onf.fr – 07 77 46 11 06). Il a indiqué qu’à partir de 2016, l’ONF a le projet d’investir dans du matériel et des outils dédiés aux bénévoles.
La demande d’aide financière a été demandée un peu tardivement au Cosiroc, il est recommandé de la solliciter trois semaines avant la journée anti-érosion, avec les devis des achats demandés.
Concernant l’organisation d’un groupe relativement important, il est utile que plusieurs personnes ressources soient présentes pour établir le travail à réaliser dans chaque groupe. Et il est à noter qu’au bout d’environ 2 heures, les participants ont besoin d’une pause pour boire un coup et manger un morceau.
Il est également pratique de disposer de de disposer de davantage d'outils (notamment scies, ...) pour intervenir en parallèle sur les différents lieux. L’utilisation d'une brouette à deux roues a été particulièrement probante, en particulier pour transporter de lourdes charges.
L’activité des participants attirant l’attention public, on pourrait prévoir pour la prochaine action anti-érosion un panneau de sensibilisation réutilisable d’une action à l’autre. Des échanges entre les bénévoles et les grimpeurs et les randonneurs ont permis d’expliquer les enjeux d’érosion et de l’action menée, voire même de susciter un coup de pouce. Un panneau permettrait de faciliter cette sensibilisation et d’inciter d’autres usagers de la forêt de Fontainebleau à organiser ce type d’action.
Une fois la journée achevée, il pourrait également être intéressant de disposer quelques panneaux de sensibilisation sur place, par exemple pendant un mois, pour expliquer pourquoi certaines zones de passage ont été neutralisées et les effets attendus des dispositifs mis en place.