En 1979, René Moustard rencontre Anwar Abu Eisheh, originaire d’Hébron, responsable des étudiants palestiniens à Paris. La FSGT découvre que le sport palestinien existe et signe le 22 octobre
1981 un protocole d’accord avec le Conseil supérieur de la Jeunesse et des Sports de l’OLP (à Beyrouth au Liban).
De nombreuses rencontres ont lieu en France et en Palestine (Gaza, Jérusalem, Naplouse, Hébron). C’est la mise en route d’un processus de jumelages entre clubs FSGT et clubs palestiniens, notamment dans les camps de réfugiés.
Début 1987, première Intifada. Les activités sportives sont interrompues, de nombreux clubs sont fermés. La FSGT décide de poursuivre ses relations.
Une pétition est lancée dans le Congrès de la FSGT de 1988 pour demander au Comité International Olympique (CIO) de reconnaître le comité olympique Palestinien. Des discussions sont entamées avec la Confédération Sportive Internationale du travail (CSIT) pour l’adhésion du sport palestinien (effective en 1996).
1993, accords d’Oslo. Reconnaissance mutuelle entre Israël et l’OLP. Création d’un Ministère des sports palestinien. Reconnaissance par le CIO.
2000, deuxième Intifada. Les relations FSGT et Palestine se poursuivent. Naissance en 2000 du projet « Hébron Vivre la Ville ».
Les projets de formation, d’animations et d’échanges se multiplient. Un diplôme sport pour tous reconnu par l’Autorité palestinienne (Éducation nationale) est créé. Deux écoles de lutte sportive sont implantées.
Une sixième étape commence avec création d’un centre socio-sportif à Hébron en Cisjordanie.