Au moment où le Président de la République convoque le 18 janvier 2012 un sommet social sur l’emploi, de nombreuses manifestations syndicales sont prévues le même jour sur les lieux de travail. La Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT) soutient ces actions pour atteindre un autre sommet : celui d’une société plus juste, humaine et émancipée.
En ce début d’année 2012, la FSGT, dont les 260 000 pratiquants sont majoritairement issus des milieux populaires, est plus que jamais témoin de la précarité grandissante du travail et des familles.
La hausse du prix des biens de consommation courante, la baisse des salaires, le chômage de longue durée, les fermetures d’entreprises et les pertes d’emplois favorisent cette précarité.
Aujourd’hui, nombreux sont celles et ceux qui renoncent aux pratiques physiques et sportives pour des raisons économiques et par sentiment d’exclusion. Les demandes de règlement de la cotisation annuelle en plusieurs fois se multiplient, en particulier pour les familles nombreuses ou monoparentales.
De même, la succession des temps partiels, la pénibilité au travail, les horaires discontinus, l’allongement des années de travail et la durée des trajets sont autant de facteurs limitant ou empêchant la pratique associative et sportive, ainsi que l’engagement bénévole, sans lequel les associations ne peuvent exister.
La FSGT milite pour le droit au sport et revendique du temps libéré pour le vivre. Elle ne peut accepter une telle situation de recul social !
Au-delà du 18 janvier, la FSGT interpelle l’ensemble de ses clubs, les acteurs du sport et les forces politiques républicaines, à une recherche permanente, innovante et collective pour un service public du sport et des activités physiques répondant au plus près des besoins de toute la population