Garantir le droit au sport pour tou.te.s et réduire les inégalités
La promesse de Paris 2024 repose sur un idéal de Jeux Olympiques et Paralympiques solidaires, écologiques et durables. L'ambition est de faire de la France une nation sportive, sur le plan de la haute performance comme sur celui de la pratique du plus grand nombre. Cet enjeu fait consensus, et ne peut qu’être soutenu par la FSGT. Les activités physiques et sportives sont essentielles au développement de chacun.e, comme au vivre ensemble en société. Dans la perspective de 2024, elles doivent être reconnues comme un droit pour tou.te.s.
Aussi, les 7 années à venir doivent être prioritairement mises à contribution pour réduire les inégalités d’accès et encourager une pratique physique et sportive régulière tout au long de la vie. L'EPS à l’école doit être reconnue et valorisée comme une matière à part entière, un plan d'urgence d'équipements sportifs dans les quartiers populaires et dans les zones rurales doit être décidé. Le projet de Paris 2024, inclusif, ne peut oublier le contexte social si difficile pour des millions de nos concitoyen.ne.s. La FSGT estime essentiel d'oeuvrer contre la précarisation, principal frein d'accès à des activités physiques et sportives de qualité.
Reconnaître la place et le rôle des associations sportives
Paris 2024 sera incontestablement une étape pour faire évoluer l'organisation du sport en France. Dans une visée émancipatrice et citoyenne du sport, l'enjeu pour la FSGT est bien de répondre efficacement aux besoins de toute la population avec des politiques publiques mieux adaptées aux réalités locales.
La place et le rôle de la vie associative ont trop peu été évoqués pendant la campagne Paris 2024, si ce n'est pour mobiliser la population. Pourtant sans les associations sportives, il n'y aurait pas de sport populaire. Sans elles, il n'y aurait pas cette culture sportive si riche, intergénérationnelle et interculturelle. Représentant un tiers du bénévolat en France et 16 millions d'adhérent.e.s, les associations sont de véritables expertes de la pratique sportive. Fabriques de lien social, elles connaissent les besoins, et innovent sans cesse pour adapter leurs projets et contenus sportifs.
Loin des projecteurs médiatiques, ces associations ne doivent pas être des variables d'ajustement pour panser les maux de la société ou animer ponctuellement l'espace public. Elles ont besoin de moyens durables : respect de la liberté d'association, subventions de fonctionnement, valorisation de l'expérience bénévole, etc. Elles doivent être pleinement associées à l'élaboration des priorités, à la conception des équipements sportifs comme à la définition de la réglementation pour garantir la sécurité des pratiquant.e.s.
D'ici 2024, la FSGT poursuivra son plaidoyer, exemples à l'appui, pour une véritable co-construction du service public du sport associant l'Etat, les collectivités territoriales et le mouvement sportif, dont les associations sont les chevilles ouvrières.
Rendez-vous le 17 octobre 2017
Dans le cadre de la plateforme inter-fédérale “IDORIZON, pour un sport partagé”, la FSGT vous donne rendez-vous le 17 octobre prochain (précisions sur www.idorizon.org) pour prolonger le débat sur la construction et l’héritage de Paris 2024. Les associations sportives sont des actrices incontournables de la vie citoyenne, d'un vivre ensemble synonyme de fraternité, d’éducation populaire, de respect et de paix, à l'image des valeurs olympiques et de la candidature parisienne. Notre ambition est de convaincre du rôle essentiel qu'elles peuvent jouer pour un sport durable et solidaire.
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