Le sport français serait, parait-il, en crise. Que ce soit du côté du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), du ministère des Sports, des fédérations olympico-délégataires, ou sur le terrain éditorial, tous aboutissent à la même conclusion : trop rigide, trop étatiste, trop «associatif», notre modèle français aurait fait son temps.
Loin de se limiter à des débats d'opinion, ces points de vue accompagnent des processus en cours depuis des années, et qui s'accélèrent dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) 2024, qui tendent à redéfinir, voire réduire, le périmètre du service public du sport.
La liste est longue des faits qui viennent affecter, directement et concrètement, la vie de nos clubs et associations sportives : la généralisation des «commandes publiques» concentrées sur des «publics cibles», la fin des emplois aidés, la chute des dotations qui rognent la marge de manœuvre des collectivités ou encore la remise en cause de la légitimité des fédérations affinitaires.
Ce dossier propose à l'ensemble de nos militants et militantes, bénévoles et dirigeant·es de prendre connaissance de la situation actuelle, de stimuler leur réflexion par une analyse critique et surtout de réfléchir aux alternatives qui s'offrent à nous pour résister et continuer la belle histoire du sport populaire.
10 pages parues dans Sport et plein air n°619 à télécharger ci-dessous.
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