Le Battle Fight, compétition nationale de pancrace [combat complet permettant des échanges aussi bien debout (boxe) qu'au sol (lutte)] organisée pour la 3e année consécutive par le Battle Combat Club, à Chauffailles, en Saône-et-Loire, a réuni, ce 9 février, 44 combattants issues de 8 clubs (dont 5 FSGT) de Chenôve (21), Reims (51), Voiron (38), MarckolsheIm (67), Beaujeu (69), Blanzy, Marcigny et Chauffailles (71). Déclinée également en version estivale en plein air, en juin, «cette compétition a, entre autres, pour objectif de mettre en lumière de jeunes combattants, dans un show de combat présenté de manière professionnelle ; une vraie soirée de spectacle», témoigne Jean-Noël Charollais, président du BCC. 22 combats étaient au programme de la soirée, avec des combattants des catégories pupilles à seniors de tous niveaux, devant 250 spectateurs et spectatrices... voire bien plus puisque le Battle Fight 3 était retransmis en direct sur Internet par la chaine pancrace.tv.
«C'est aussi l’occasion de faire connaître la FSGT et son action éducative dans les arts martiaux et sports de combat», poursuit Jean-Noël, également membre de la CFA Scam (Commission fédérale d'activité sports de combat et arts martiaux). Par exemple, lors de cette édition «de mettre en œuvre la nouvelle réglementation sportive du pancrace FSGT, qui se veut encore plus protectrice pour les combattants mineurs et les seniors débutants ; sans aucun coup donné au visage, les jeunes peuvent s’exprimer plus sereinement en utilisant le bagage technique diversifié du pancrace au corps.» L’attention constante au sein de la CFA Scam sur la question de l’éthique et du bien-être physique et mental des compétiteurs ou compétitrices fait que désormais seuls les seniors (18 à 40 ans) de niveau intermédiaire et avancé ont droit à la recherche de KO. Dans le même esprit, les vétérans pourront se retrouver plus nombreux sur les compétitions grâce à la réglementation spécifique sans coup au visage. #