La FSGT s’attache à nourrir des relations privilégiées avec les fédérations du sport travailliste et du sport populaire d'Europe et du bassin méditerranéen. Ainsi, l’Italie, la Belgique, le Portugal, l’Algérie et la Tunisie, mais également le Japon, constituent des partenaires de premier rang avec lesquels elle met en place et développe, dans la durée, des échanges sportifs, compétitifs et pédagogiques.
A titre d'exemple, les échanges mis en place avec la fédération italienne UISP dans les activités judo et volley-ball, avec la fédération japonaise NJSF-Shintairen dans les activités course sur route et tennis de table, ou encore avec la fédération portugaise INATEL dans les activités football à 11 et football autoarbitré à 7.
En 2020 à Marseille, la FSGT organisera un premier Rassemblement multisports méditerranéen, placé sous le double signe de l’olympisme et de la solidarité. Il réunira de nombreux sportives et sportifs du bassin méditerranéen autour de quatre principales activités : football autoarbitré à 7, volley-ball, pétanque et PGA (Productions gymniques et artistiques).
De tels échanges constituent une ouverture sur le monde et une richesse incroyables pour notre fédération et ses adhérents.
Zoom sur la NJSF-Shintairen
Depuis une trentaine d’années, la NJSF-Shintairen et la FSGT partagent des moments communs: que ce soit dans les Colloques, Congrès ou Assises, dans des épreuves sportives, stages de ski, courses à pied ou plus récemment football autoarbitré à 7 et tennis de table.
Nos conceptions du sport se rejoignent. La NJSF-Shintairen considère que "le sport est un droit pour tous les citoyens" et qu’il doit contribuer à la réalisation "d’une société de l’amitié et de la paix".
La "nouvelle fédération sportive du Japon - NJSF" a été créée en 1965 sous le nom de Shintairen. À cette époque, il n’existe qu’un seul organisme officiel en charge de la préparation des athlètes aux Jeux Olympiques. Le sport de masse, le "sport pour tous", n’existe pas. Shintairen se présente dès le début comme un mouvement alternatif et conçoit ses activités comme tel. Combattue, ses dirigeants menacés par les milieux d’extrême droite et par le pouvoir en place de l'époque, la fédération connaît des débuts difficiles : impossible de créer des clubs et d’avoir accès à des installations sportives.
La rencontre entre la FSGT et Shintairen s’est faite à Berlin en 1973. Yvon Adam rencontre Takahiro Itoh et l’invite en France en 1975 à l’occasion d’un colloque international organisé par la FSGT. La première rencontre sportive a lieu en 1977 à Aoste en Italie, à l’occasion d’un championnat conjointement organisé par la FSGT et l’UISP (Union italienne du sport pour tous).
Aujourd'hui, la NJSF-Shintairen s'est développée en tant que fédération de sport populaire et peut compter sur le soutien de certaines municipalités, toutefois elle ne reçoit aucune subvention publique de l'État.
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